Ressemblance et différence entre attaques de paniques et crises d'angoisses:
Toutes deux déclenchent les même symptômes listés dans cet article mais il y a :
- une différence d'envahissement émotionnel et
- une différence réactionnelle suite à la crise.
Attaque de panique : pourquoi faisons-nous si mal la différence avec la crise d'angoisse ?
Parce que les postulats cliniques sont flous et que les gens nomment leur maux du nom du symptôme le plus marquant ou le plus gênant dont ils se souviennent. A dire vrai, bien traiter un mal n'est pas aussi important que de le nommé ultra-précisément en ce qui concerne le soignant. Son boulot ce n'est pas en premier lieu le diagnostique mais le soin.
Parfois un médecin ne saurait précisément nommé des douleurs, mais il saura orienter vers des choses fortement susceptible de soulager voir guérir son patient
L'attaque de panique d'où vient-elle et quels en sont les effets ?
- La crise de panique vient d'un Cœur fatigué, apeuré et abandonné face à ses débordements par un esprit lui-même désengagé. Une fois que la crise se calme et que la respiration reprends plus normalement, le paniquant retrouve un certain calme physique.
La crise d'angoisse
- La crise d'angoisse vient elle aussi d'un Cœur fatigué, apeuré et abandonné face à ses débordements par un esprit désengagé mais qui, en plus, est en INTENSE COLÈRE, en proie à une IMPUISSANCE insupportable, ivre de SIDERATION.
Cette crise là, la crise d'angoisse différente de la crie de panique, est suivie par ce que j’appelle une aura post crise :
- une profonde colère, une colère effrayante avec des taux d'adrénaline très élevés. Puis la colère se transforme en une
- détresse insondable, un désespoir qui vous oblige à vous rabaisser , à vous asseoir par terre. On se retrouve souvent en
- position fœtale,
- les yeux boursouflés,
- des râles, des cris s'échappent de votre bouche
- le visage inondés de larmes et dans un état devenu bestial,
- les pleurs sont si intenses que la salive vous dégouline le long des joues,
- vous ressentez le besoin de vous griffer, de vous faire du mal,
- votre ventre est aussi dur que de la pierre,
- vous vous relever mais c'est pour déambuler tel une poupée de chiffon désarticulée,
- votre esprit implore le Ciel et même parfois le Diable pour que la douleur cesse.
Nous sommes là dans des crises d'affliction extrêmement douloureuse mais non incurables.
Les dangers sont nombreux même une fois la crise passée :
- se croire devenu fou ou folle
- se mettre à boire de l'alcool,
- prendre des médicaments
- se retrouver en psychiatrie
- se venger de façon pulsionnelle de ce qui à déclencher la crise
- tomber dans la phobie du déclencheur : une personne, un lieu, une activité, une situation
- prendre des risques sur la route
- se décharger sur les enfants ou le conjoint
- abandonner toute forme d'effort
- penser régulièrement au suicide
- voir sa santé s'étioler
- s'isoler, fuir toute compagnie
- être incapable de lire, de réfléchir, de dormir vraiment sans molécules
Les conséquence sont souvent plus lourdes que pour les attaques de panique. C'est pourquoi il est impératif de bien faire la différence.
Bonjour Diane,
j’ai découvert votre site via une vidéo de Rémy Daillet-Wiedemann,
vous êtes dans une belle démarche très positive,
en ne professant pas à autrui une morale à sens unique
ce qui devenu rare et précieux dans leur monde moderne,
en faisant de l’angoissé l’acteur du changement de sa condition
vous êtes sur la bonne voie vos vidéos m’aident beaucoup personnellement
bonne route pour la suite en Asie et peut être un jour en Europe
en espérant vous retrouver pleine de forces et d’énergie
un jour en France.
Merci
Quentin MOLIMARD
Bonjour Quentin, merci de votre retour. “En faisant de l’angoissé l’acteur du changement de sa condition
vous êtes sur la bonne voie vos vidéos m’aident beaucoup personnellement” Avec plaisir. Vous avez raison, je tiens à ce que chacun trouve ici délicatesse et espoir mais toujours dans la plus complète lucidité. La morale individuelle et la morale collective sont des outils précieux pour savoir dans quelle direction va être poser le prochain pas sur cette route personnelle qui nous conduit loin de l’angoisse. Une partie de ce que nous devons faire ne regarde que nous, une autre est établie efficace pour tous car l’angoisse conditionnelle comme tout phénomène réactif peut être délimitée. Voilà qui libère la moitié du chemin. Vous pouvez m’écrire à cette adresse Diane@no-angoisse.com Votre dévouée, Diane