Voyons d'abord, l'explication classique, donnée par la presse spécialisée depuis fort longtemps. En deuxième partie d'article, je vous propose une réflexion point par point plus poussée sur le sujet.
Que dit l'opinion en général ? Ceci :
Le bébé de 8 mois arrive à un stade de développement qui génère souvent des angoisses assez fortes chez lui.
Mais quelles en sont les causes ? Comment pouvons-nous alors l'accompagner et l'aider à traverser cette période ?
Le développement psychologique du bébé
Le nourrisson
Pour bien comprendre pourquoi un bébé de 8 mois peut être angoissé, il faut se pencher sur toutes les étapes de sa croissance affective.
A la naissance, le nourrisson est exclusivement attaché à sa mère (ou à la personne qui prend soin de lui). Hors d'elle, rien n'existe. Elle représente donc la nourriture, le réconfort, la sécurité. Que les papas se rassurent, leur nourrisson est conscient de leur présence. Saviez-vous qu'un nouveau-né à cet âge ne voit pas à plus de 20 ou 30 cm ? c'est justement la distance qui le sépare du visage de sa mère pendant qu'elle le nourrit. Il a donc constamment besoin d'être entouré, rassuré.
1 mois et demi plus tard, le bébé fait son premier sourire intentionnel, un sourire en réponse à celui des parents. Devant leur réaction souvent extatique, le nourrisson ressent de la joie et sourit de plus belle. C'est la première prise de conscience par l'enfant qu'il existe d'autres personnes en dehors de lui. Toute nouveauté l'attire, l'intrigue et le réjouit. Il sourit à quiconque le prend dans ses bras et lui parle affectueusement. Cela fait le bonheur des grands-mères, des cousines et de vos amies, qui peuvent ainsi pouponner à loisir.
Le bébé de 3 ou 4 mois
A ce stade de développement, le bébé s'est attaché à son environnement habituel, aux personnes qui s'occupent souvent de lui. Un changement dans ce cadre rassurant peut être générateur d'angoisses pour le bébé. Expliquez-lui ce qui se passe, il est tout jeune mais il comprendra, à travers les intonations de votre voix, qu'il est en sécurité. On le voit souvent s'arrêter dans son jeu pour regarder autour de lui, il regarde dans les yeux, aime les visages. Il gazouille et vocalise en réponse à vos paroles. Il est alors déjà engagé dans une relation sociale !
Le bébé de 8 mois
Votre bébé a grandi, il arrive maintenant à l'âge de huit mois. Il sait maintenant différencier les inconnus de ses familiers et ne sourit plus à tout venant. Il a maintenant conscience de la différence et peut en ressentir des angoisses. Votre bébé de 8 mois, qui avant, jouait tranquillement sur son tapis de jeux, cherche maintenant à vous suivre dans toutes les pièces de la maison. Rampant avec plus ou moins de vélocité, il pleure dès que vous quittez son champ de vision. Si votre voix prend une intonation inhabituelle, il s'inquiète et l'exprime.
Quelle est la raison de l'angoisse du bébé de 8 mois ?
Il prend conscience qu'il a une personnalité unique, qu'il est un individu différent de sa mère, de son père, de toute personne qui s'occupe de lui. Et que pense-t-il alors ? Si je ne suis pas maman, elle peut partir, s'éloigner, et peut-être ne jamais revenir ! C'est une réelle source d'anxiété pour le bébé de 7 à 9 mois. Il cherche alors à se rassurer en vous gardant dans son champ de vision, ou au moins à portée de voix. Certains bébés vous suivront à la trace, d'autres se contenteront de venir jeter un coup d’œil puis reprendront leurs jeux tranquillement... pour quelques minutes du moins.
Son développement moteur encore limité contribue à accentuer cette anxiété. La plupart des enfants de cet âge se contentent de ramper, parfois même à reculons, sans véritable maîtrise de leur trajectoire. Comment alors être sûr de pouvoir rejoindre sa mère ou son père ? Certains enfants commencent à se mettre debout ou à marcher à quatre pattes, mais il est rare que cela survienne si tôt.
Une autre cause physique peut expliquer cette angoisse : c'est souvent une période pendant laquelle les dents sortent. Cela peut être douloureux pour l'enfant. N'hésitez pas à utiliser des médicaments naturels pour l'aider à surmonter ces crises. Par exemple, une racine de guimauve à mâcher sera très bénéfique. Vous pouvez également masser sa gencive avec des huiles essentielles, clou de girofle et camomille.
Comment le rassurer ?
La routine le rassure, un cadre le sécurise. En lui gardant ses repères temporels et spatiaux, vous permettrez à votre bébé angoissé de 8 mois d'intégrer le déroulement de ses journées. Après le bain, on fait la sieste. Ensuite, vient le dîner, puis un moment de jeux avec Papa. Si vous devez modifier son emploi du temps, pensez à lui expliquer un peu avant.
Un doudou l'aide à conserver le souvenir de votre présence, de votre amour, même lorsque vous devez vous éloigner. Cette peluche ou ce bout de tissu auquel l'enfant s'attache comme à un ami est ce qu'on appelle un objet de transition. Tenir le doudou bien serré dans sa main, c'est signe que maman, que papa, va revenir bientôt, qu'il continue à m'aimer.
Essayez d'éviter de commencer la crèche, la garderie ou une nouvelle assistante maternelle à cette période-là. Mieux vaut également repousser une séparation un peu longue, pour que le bébé ait dépassé cette période angoissante.
Rassurer son bébé par les jeux
Tous les parents du monde jouent à "coucou, où es-tu ?" avec leur bébé. Le très jeune enfant est à l'âge où il aime imiter, il reproduira vos gestes avec grand plaisir. Cachez-vous les yeux, faites semblant de ne plus le voir, de le chercher, puis avec un grand sourire, "retrouvez-le". Le bébé de 8 mois intégrera ainsi que les personnes qu'on ne voit plus sont toujours présentes et qu'on les retrouve rapidement. Vous pourriez également faire ce jeu avec un petit objet, que vous cachez sous un coussin ou sous un morceau de tissu. Quelle joie pour le bébé que de le découvrir. Choisissez toujours la même cachette, ou il pourrait être désorienté.
Vous pouvez également faire ce jeu avec un enfant plus grand qui est angoissé à l'idée de quitter ses parents : le cache-cache plaît toujours. Mais nous en reparlerons à une autre occasion, cela n'est pas l'objet de notre article.
Un peu de bon sens à présent. Le bébé de 8 mois est-il 'angoissé' comme le veut le dicton populaire ?
Les bébés de 8 mois éprouvant des angoisses ne peuvent être que des enfants très fortement négligés voire maltraités. De fait, ces cas sont minoritaires. Hormis ceux-là, aucun bébé de 8 mois n'a d'angoisse. L'angoisse n'est pas une chose naturelle. L'angoisse n'est le synonyme d'inquiétude que dans le dictionnaire.
Dans la réalité, la différence est immense. Même si ces deux termes se croisent, il y a une différence très importante de degré, d'amplitude. Cela se voit d'autant plus aux conséquences dissemblables qu'ils impliquent sur la qualité de vie et la santé. C'est la différence qu'il y a entre une barque et un paquebot. Tous deux sont des moyens de navigation mais vous aurez beau avoir une très grande barque, vous n'aurez pas un paquebot pour autant.
Dites à voix basse, afin de mieux cerner la différence : "mon enfant a une angoisse" puis dites "mon enfant a une inquiétude". Comprenez-vous maintenant ? Les mots sont des bombes. Ils doivent être précis. Nos réactions aux mots sont la conséquence de leur portée. Attention donc à ce vocabulaire exagéré. Il est dangereux. Il insinue que l'enfant si petit est déjà selon sa nature "un angoissé" qu'il faut donc calmer pour son bien ( ou celui de ses parents ?)... "Allo docteur, il est angoissé, il me réclame sans cesse et ne dort pas bien du tout, vous n'auriez pas un petit quelque chose pour le tranquilliser ? "
Comment, vous ne pouvez croire que l'on donne du Théralène ( anti-histaminique à effet sédatif) à certains bébés de 8 mois et même moins, sous prétexte qu'ils ne dorment pas assez bien la nuit et qu'ils réclament souvent les bras de leur mère? Voyez par vous-même dans les commentaires sur les forums les plus fréquentés, en l’occurrence ici, bébé au féminin point com :
"je lui ai déjà donné (après avis du pédiatre) car il fallait que je récupère de plus de 6 mois de nuits merdiques, alors je n'en suis pas fière mais c'était lui ou moi !!!"
"Chez moi aussi, c'est théralène
"Bonjour, je suis famille d'accueil, et la petite que j'ai en garde, ne dort plus du tout, ni le jour ni la nuit, depuis des mois sans le Théralène. Avant de lui en donner, j'ai vu un pédiatre, un pédopsychiatre, mon médecin traitant et j'en ai aussi parlé à des psychologues, des infirmières et à plusieurs de mes collègues. (...) D'après les professionnels de santé que j'ai pu rencontré grâce à mon travail, le seul risque est qu'à long terme, cette enfant devienne une personne ayant besoin de somnifère pour dormir. "
Ben voyons... il est évident que les drogués vivent aussi bien que les autres... surtout quand ils le sont depuis tout petits et qu'il le sont devenus grâce aux gens tellement attentionnés qui les entourent...
"Merci pour vos réponses. On m 'a conseillé de donner une demi-cuillère à café le soir, il a 5 mois. Est-ce qu'il va pouvoir se réveiller à 7h le matin ?"
"Il ne faut plus d'ordonnance. J'en ai encore acheté cette semaine en pharmacie, et il ne faut plus d'ordonnance. Je n'ai eu aucun problème pour en avoir. "
Édifiant non ? Surtout lorsque l'on sait que ce médicament fut quelques mois plus tard classé dans la liste des 400 médicaments dangereux notamment car il contient des parabènes cancérigènes... Car en plus du risque de rendre l'enfant dépendant, ajoutons l'impérial besoin de l'exposer à un risque bien plus élevé de développer un cancer !
Parabène : "composé chimique, de la famille des parahydroxybenzoates, est un conservateur utilisé dans les médicaments ; la toxicité et les effets cancérigènes de ce composé font l’objet de débats scientifiques et l’Assemblée nationale en a voté l’interdiction le 3 mai 2012.. Dentifrices, sirops contre la toux, antibiotiques..."
Et donc ? Ca n'existe vraiment jamais alors qu'un enfant soit angoissé ?
Si mais... rappelons-le, c'est très rare sans causes graves.
S'il arrivait qu'un enfant éprouve réellement une forte angoisse ponctuelle sans être ni négligé ni maltraité n'oubliez pas ceci :
L'enfant qui n'a pas un grave trouble mental n'aura, s'il en a vraiment, qu'une ou des angoisses conditionnelles, c'est-à-dire dans la majorité des cas, des angoisses éphémères. C'est fondamental à comprendre pour éviter que, par un mauvais diagnostic, ses parents et le médecin ne lui collent l'étiquette " angoissé " sur le front et qu'il ne se retrouve, très vite et pour longtemps, sous l'influence de médicaments puissants qui altéreront sa santé, sa vie, sa destinée. "Angoissé un jour, angoissé toujours" c'est le scandaleux adage aujourd’hui. On fait d'une inquiétude une angoisse et cette soi-disant angoisse bien pratique doit être soignée avec des médicaments.
Il n'y a pas de gène de l'angoisse.
La grande majorité des angoisses sont des angoisses conditionnelles. Si le générateur de l'angoisse disparaît, l'angoisse cesse. C'est pareil chez les enfants.
L'intérieur de l'enfant est sain. Il ne sera réellement abîmé que si les conditions extérieures ne changent pas et si ces conditions néfastes durent suffisamment longtemps pour que son corps physique en soit transformé durablement (taux d'hormones, sensibilité exacerbée du système nerveux, pensées obsessionnelles, etc.).
Mais, le bébé qui vers cet âge, pleure et réclame dès que sa maman s'éloigne de lui ou qu'un inconnu entre dans la pièce ne fait-il pas l'expérience d'une angoisse ?
Je ne cesserai jamais de le dire, les mots sont aujourd'hui utilisés à tort et à travers et ils font du mal, beaucoup de mal. L'angoisse appartient à une sphère, l'inquiétude à une autre.
D'ailleurs, certains enfants traverseront cette étape sans grande inquiétude. Non, un enfant de 8 mois n'est pas "angoissé" il est fortement inquiet. Pourquoi ? Seulement parce "qu'il prend conscience qu'il a une personnalité unique, qu'il est un individu différent de sa mère, de son père, de toutes personnes qui s'occupent de lui " ? Non. L'enfant prend conscience bien avant sa naissance qu'il est une unité à part. Il y a une confusion entre grand besoin du corps qui a fait grandir et naître et fusion totale. Le corps de la mère rassure l'enfant oui mais il sait que ce corps n'est pas lui. Il sait qu'elle, sa mère, est autre que lui. Ses sens le lui ont bien fait comprendre durant 9 mois et l'accouchement aussi.
Alors pourquoi l'enfant change-t-il d’habitude ?
Parce qu’il s'adapte naturellement à un comportement naturel de sa mère : elle peut à présent n'être plus aussi absorbée par les besoins constants de son enfant. Depuis presque deux ans (avant et après sa naissance) elle le porte, l'emporte, le surveille, le couve dedans puis dehors. Or cette couvée s'achève doucement et, il faut le savoir, totalement à son insu. L'enfant entre dans une nouvelle période d'indépendance. Dorénavant il rampe, se meut, se déplace seul.
Quelle joie et quel soulagement alors qu'il pèse maintenant entre 7 et 10 kilos !
On pourrait dire que ce n'est pas le bébé de 8 mois qui est "en crise" mais la mère.
Mais on ne le dira pas car le mot 'crise' serait encore là bien inapproprié.
En fait, la nature, l'amour et le besoin de liberté amènent la maman à se détacher de son petit vers cette période. Même s'il est vrai qu'il faut encore beaucoup surveiller un enfant qui marche à quatre pattes, ces progrès sont un signal : mon enfant s'éloigne, grandit, je vais pouvoir reprendre petit à petit ma liberté, m'autoriser à vivre plus de choses ne tournant pas autour de lui.
C'est souvent vers cet âge que les enfants allaités ne le sont plus ou le sont moins. Pas toujours toutefois car l'allaitement se poursuit de plus en plus au-delà de cet âge. Et c'est tant mieux car la poursuite de l'allaitement évite à bien des enfants que cette séparation plus marquée des corps ne l'inquiète au point de dire qu'il a "une angoisse".
L'enfant constate que sa maman le laisse "se débrouiller", être un peu seul dans son parc ou sur son tapis, en tout cas seul sur le sol... et le sol, mon Dieu...que c'est bas ! Il voit à présent le monde par en-dessous... Un monde géant. Une maman géante. Des objets géants. N'y a-t-il pas de quoi être inquiet ? Il n'a pas d'angoisse mais une appréhension à devoir laisser du champ à sa mère, à devoir assumer ce progrès incommensurable : se déplacer seul, n'être plus constamment dans les bras.
Comprendre que votre enfant n'est pas un "angoissé" et peut ne jamais l'être, c'est déjà l'aider.
N'accourez pas à la moindre "réclamation" de l'enfant. Si vous l'avez "laissé seul" (c'est à dire par exemple que vous êtes dans la pièce à coté portes ouvertes) c'est que vous savez qu'il est en sécurité. La bienveillance n'est pas de considérer comme extrêmement urgentes les sollicitations de l'enfant si ces sollicitations, les pleurs ou les appels de celui-ci ne sont pas de l'ordre d'une terreur ou d'une douleur. Vous savez faire la différence. La bienveillance est de le laisser expérimenter de plus en plus longtemps le manque de vous. Quand il est absorbé par un jeu, vous disparaissez. Il sait que vous êtes là notamment pas l'odorat, l'ouïe mais visuellement, il est concentré sur ses pensées, sur ce qu'il regarde, il ne vous voit donc pas et pendant ces instants-là vous ne lui manquez guère.
Le nouveau-né puis le bébé va ainsi passer des milliers d'heures à ne pas vous voir directement sans pour autant se mettre dans tous ses états.
Il sait que même si vous n'êtes pas là visuellement, vous êtes branchée à 99% sur lui. Vers 8 mois, il sent que vous n'êtes plus branchée sur lui qu'à 80%. Et c'est tant mieux ! Pour lui et pour vous. Mais cela ne va pas sans inquiétude. Inquiétude qui prouve que le bébé est intelligent et humble : grâce à mes progrès, elle peut se détacher de moi et elle le fait, mais serai-je à la hauteur, pourrai-je faire ces découvertes visuelles et sensorielles mobiles et "par en-dessous" sans elle ? Sa réponse sera "oui" si vous-même n'avez pas peur de le laisser hors de votre vue.
Que faire pour qu'il ne soit pas inquiet ?
Peu de choses voire rien du tout. Veillez juste à ne pas "disparaître" trop longtemps. Chaque bébé vous fera savoir quel est son seuil de tolérance à votre absence visuelle. L'inquiétude et l'expérience de la frustration sont naturelles. Vous ne faites rien de mal à vous éloigner, il ne fait rien de mal à vous réclamer. Autant "prendre de la distance" vis-à-vis de votre bébé ne fait pas de vous une mère égocentrique, autant pleurer quand il ne vous voit pas ne fait pas de votre enfant un enfant angoissé.
"A la naissance, le nourrisson est exclusivement attaché à sa mère (ou à la personne qui prend soin de lui). Hors d'elle, rien n'existe"
"C'est la première prise de conscience par l'enfant qu'il existe d'autres personnes en dehors de lui."
"Il est alors déjà engagé dans une relation sociale !"
"Votre bébé a grandi, il arrive maintenant à l'âge de huit mois. Il sait maintenant différencier les inconnus de ses familiers et ne sourit plus à tout venant. Il a maintenant conscience de la différence et peut en ressentir des angoisses. " etc...
Un tel ramassis de bêtises concernant les nouveaux-nés me consterne et j'y répondrai, vous pouvez en être sûr, dans la catégorie "no-angoisse parents".
En attendant, arrêtez de dire que votre bébé est "angoissé", reconnaissez qu'il est juste inquiet et que vous y êtes pour quelque chose. Non sans raison. Je suggérerais plutôt, aux alentours de cet âge, lorsque vous le sentez possible, de vous éloigner très légèrement de lui, ce qui sera le début d'une liberté que vous lui offrez et qu'il appréciera bien plus tard. Il ne comprend pas encore qu'il devrait vous dire "merci maman !" Tant de femmes, de mères restent accrochées à leur nourrisson comme s'il allait mourir sans elles...
Comment le bébé peut-il survivre, par exemple, à une hospitalisation de sa mère ? Parce qu'il est un individu bien plus riche en ressources qu'elle ne peut l'imaginer, du fait d'un lavage de cerveau, ayant cours depuis des années, sur la valeur maternelle qui, bien qu'irremplaçable, est aussi totalement surfaite.
Cessez de vous angoisser pour des angoisses chez votre enfant qui n'existent pas ! Ayez du bon sens !
Voir aussi : L'angoisse dans le couple
Les commentaires que vous citez font froid dans le dos… Et le pire est que tout ça se fait sur l’avis du pédiâtre…