Explications de ces mises au point sur la dépression dans la suite de l’article. Point n°3 cliquable

  • La dépression n’est pas une maladie, mais la manifestation de déceptions : « elles sont vécues comme une perte de l’estime de soi ou bien encore comme la perte d’apports extérieurs qui rehausseraient l’estime de soi. (…) le déprimé ne se sent pas à la hauteur des exigences de la société et il est fatigué d’avoir à devenir lui-même. »
  • Ce n’est plus les signes cliniques relevés et rassemblés qui orientent la quête de traitements adaptés mais c’est le médicament (la molécule) existant et ses effets qui créent une nouvelle clinique. « C’est en définitive le traitement qui révèle la nature des maladies. » (Hippocrate)
  • Être angoissé ce n’est pas être dépressif
  • L’humanité ne souffre “de dépression” que depuis 50 ans…
  • La dépression n’est pas “le mal du siècle”
  • La dépression demeure [..] un concept aux contours flous

Beaucoup de dépressifs :

– ressentent la “menace de faillite”
– subissent “la perte de l’innocence des anciens”, ils “réfléchissent trop”
– sont touchés par le “non-recevoir des dirigeants” et la conscience d’un clivage entre la richesse illimitée de la subjectivité, et l’étroitesse des horizons sociaux
– ressentent la vérité dans ce constat : “Nous désirons plus que nous pouvons.”

  • La dépréciation s’implante souvent “quand les hommes, les femmes se sentent entourés de toutes les misères de la condition humaine, à savoir, la mémoire des tourments passés et la peur des tourments à venir.”
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La depression comme l’angoisse masque tout

La dépression : racine, origine, mythe

Comme pour la grossesse nerveuse, la dépression est, pour certaines âmes étriquées, une étiquette bien pratique pour expliquer le comportement d’une personne que l’on juge malade avant même d’avoir vérifié si une autre interprétation des symptômes était possible.

Dépression: les grandes lignes

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, plus de 340 millions de personnes seraient dépressives : tristesse inexplicable, perte de plaisir dans les activités quotidiennes, troubles de l’appétit, de la libido et du sommeil, fatigue extrême, sentiment de dévalorisation et de culpabilité,  difficultés à se concentrer, autopunition, retrait social, inactivité, etc.

Un tel ensemble clinique donne à penser qu’il y a là quelque chose de fort grave.
Le très récent syndrôme de « dépression » rassemble divers symptômes. Or, ce rassemblement peut être trompeur.  Par exemple, l’anorexie correspond à cette description ainsi que bien d’autres maux, tels les différentes névroses inscrites au DCM.

Difficulté de diagnostic de la dé    pression

A cause de ce flou clinique, le nombre de diagnostics posés explose. Par conséquent la dépression vient en quatrième position des causes de morbidité dans le monde ; toujours selon l’OMS, en 2020, elle occupera la deuxième place !

 La difficulté de diagnostic de la dépression tient aussi au fait que pour exprimer sa souffrance mentale, un africain ou un asiatique évoquera plus volontiers un corps douloureux : céphalées, lombalgies, gastralgies, etc. Ceci démontre le rôle fondamental de la culture dans la forme et l’invocation des symptômes.

La dépression peut  mener au suicide : il y aurait entre 10 et 20 millions de tentatives de suicide dans le monde, dont un million de morts. Mais, ici aussi,  le nombre des suicides est ramené à la seule dépression,  il n’y aurait donc qu’une cause et non plus des causes : suicide hystérique,  suicide mélancolique, etc.

La dépression est considérée comme « mal du siècle » ou encore « maladie du monde moderne »

Or, il est remarquable que ce «mal» se répand, tel une épidémie, depuis seulement 1970.  Date de naissance du seul terme «dépression».

En effet, au XIXème siècle, ce terme n’existait pas dans le Littré. En 1904, le Larousse donne le sens de : « dépréciation ». Il y a un emploi littéraire où le sens figuré ne s’applique qu’à l’âme, où il n’est pas rattaché à une pathologie particulière, et à un emploi médical au sens de diminution, d’affaissement des forces, physiques et morales.

Que se passe-t-il en 1970 ?
Une lente évolution qui, aux États-Unis entre 1960 et 1980, engendre une sorte de retournement.

Auparavant, les signes cliniques étaient relevés et rassemblés en entités, puis il y avait une quête des traitements adaptés.  Mais, une démarche inverse s’est mise en place : maintenant, c’est le médicament, la molécule existant et ses effets qui créent une nouvelle clinique. Ils défont ainsi  les entités précédemment construites (cette approche donne lieu au célèbre D.S.M.). Nous retrouvons là une position qui fut énoncée par Hippocrate : « C’est en définitive le traitement qui révèle la nature des maladies. »

La dépression désigne aujourd’hui une pathologie floue, soi-disant moderne. Son ancêtre, la dépréciation, est pourtant un mal  antique bien défini.

Vers 1880-1900, Beard invente la « neurasthénie », qui se caractérise par un épuisement nerveux lié à la vie moderne : insomnies, fatigue,  surmenage, « stress » bien sûr, entraînant pertes d’appétit et pertes d’intérêt, pour le travail entre autres, des migraines, des névralgies, l’hypocondrie, etc. Ce tableau clinique va constituer la base du questionnaire médical actuel pour dépister la future dépression.

Au début du XXème siècle, la neurasthénie devient très vite la « maladie du siècle », au point d’être considérée comme base et source de toutes les autres maladies mentales : Janet affirmera que la plupart des névropathes sont à la base des déprimés, des épuisés –ce qui n’était déjà pas une idée nouvelle. Janet a une conception statique de l’énergie psychique, c’est-à-dire qu’il part du principe qu’une personne possède une quantité d’énergie, nommée “force psychologique” et une “tension psychologique” qui permet d’utiliser cette énergie. La fatigue résulte de cette incapacité à utiliser la force psychologique.

Au Vème siècle avant Jésus-Christ, Hippocrate avance une conception de l’humain faite de quatre humeurs liées à quatre liquides : le sang, le phlegme, la bile jaune et la bile noire ou atrabile qui sera nommée mélancolie, responsable de la tristesse et de la peur. Cette maladie est pensée comme débutant avec la réflexion de l’être humain sur lui-même. Aristote en fera une particularité du génie. L’atrabile a pour siège la rate, “spleen” en anglais (que Baudelaire rendra populaire) et qui devient l’organe de la mélancolie jusqu’au XIXème, produisant le tædium vitae. c’est-à-dire le dégoût de la vie.

Au IVème siècle, l’acedia (du grec négligence) touche un certain nombre de moines. Elle signifie à l’origine “manque de soin”. La conséquence de cette négligence est un mal de l’âme qui s’exprime par l’ennui, ainsi que le dégoût pour la prière, la pénitence et la lecture spirituelle. La notion fut ensuite christianisée par les pères du désert pour désigner un manque de soin pour sa vie spirituelle. Mais, pour endiguer ce mal, il sera qualifié de péché capital et changera de nom.

Lien avec “la paresse”

Au XIIIème siècle, on le nommera “paresse”, et il s’appliquera ainsi aux laïcs comme péché devant la société. L’antidote sera une activité saine (voir les valeurs bourgeoises au XVIIIe).

Vers 1220 est établi un lien entre l’amour contrarié et la mélancolie (c’est l’époque de la littérature courtoise : l’amor ereos ou l’amor heroicus chez les nobles).
Selon Bernard de Gordon (1305), l’humeur mélancolique est la source de toutes les affections mentales sans fièvre, et trouve sa source dans la peur, la tristesse, l’inquiétude, l’alimentation, la haine pour cette vie, la fuite de la société, etc.

Quelques voix éclairantes sur le « mal des siècles modernes »

Constantin l’Africain (1020- 1087, médecin, traducteur en latin des plus grandes œuvres de la médecine arabe du IXe et Xe siècle) évoque les raisons suivantes à la survenue de la mélancolie :  le surmenage intellectuel (surtout chez les philosophes) et la passion amoureuse.

Au XIVème siècle,  Pétrarque (1304-1374, in Secretum)  précise son origine : “Quand l’homme se sent entouré de toutes les misères de la condition humaine, à savoir la mémoire des tourments passés et de la peur des tourments à venir.”

Au XVIème siècle, la mélancolie est devenue la maladie du génie et de l’artiste, c’est-à-dire de celui qui est conscient de lui-même, comme n’étant que lui-même, totalement autonome (jusqu’au futur délire de petitesse). En ce temps-là, la mélancolie distingue de la masse des médiocres…

Vers 1830, Chateaubriand en donne sa définition. « Etat de l’âme (…) qui précède le développement des grandes passions lorsque toutes les facultés, jeunes, actives, entières mais renfermées, ne se sont exercées que sur elles-mêmes et sans objet. » Il y a une propension de l’esprit à anticiper les expériences fondamentales avant de les vivre, donc à être détrompé sans en avoir joui.

“L’innocence des Anciens est interdite aux Modernes”

Pour Benjamin Constant, l’innocence des Anciens est interdite aux Modernes qui, habitués à réfléchir longtemps avant d’agir, ne peuvent plus adhérer avec une totale conviction à leurs gestes et croyances. Cela donnera la figure emblématique du « poète maudit».

En tous cas, le phénomène déborde l’espace romantique pour toucher le public vers 1830. Cela est à mettre en rapport avec l’effacement des croyances religieuses, mais le spleen est aussi une forme de procès de l’ennui secrété par la société bourgeoise, au point de devenir une « pose ».

Pour la génération suivante, celle de Musset, le mal-être s’éprouve dans le décalage entre les aspirations progressistes de tous et le non-recevoir des dirigeants. « … l’on ne sait, à chaque pas que l’on fait, si l’on marche sur une semence ou un débris. » Soit la conscience d’un clivage entre la richesse illimitée de la subjectivité, et l’étroitesse des horizons sociaux. D’où aussi, l’essor des utopies, des religions humanistes, etc., comme anti-mélancolies ou anti-dépresseurs.

Cela est parfaitement énoncé par un médecin de l’époque, le Dr Brouc : « Nous désirons plus que nous pouvons. Tous les esprits aspirent à prendre (…) une part puissante au mouvement social : le peu de chemins qui y mènent sont donc encombrés par la foule des prétendants, qui s’y étouffent les uns les autres. »

“La dépression n’est pas une maladie, mais la manifestation de déceptions”

Pour Jean Mallet,  la dépression n’est pas une maladie, mais la manifestation de déceptions. « elles sont vécues comme une perte de l’estime de soi ou bien encore comme la perte d’apports extérieurs qui rehausseraient l’estime de soi. (…) le déprimé ne se sent pas à la hauteur des exigences de la société et il est fatigué d’avoir à devenir lui-même. »

Comme souvent dans l’histoire médicale, peu à peu un acte est remplacé par une chimie (par exemple, on est passé de la camisole de force à la camisole chimique, etc.)

A la fin des années 1950 sont inventés les premiers anti-dépresseurs. Une dizaine d’années plus tard, toutes les statistiques placent la dépression en tête des maladies mentales.

“La dépression demeure [..] un concept aux contours flous”

Pourtant en 1985, dans Le quotidien du médecin, J.C. Scotto déclarait que “la dépression demeure [..] un concept aux contours flous.” Le même auteur fait ce constat dix ans plus tard, en 1996 : « ce concept de dépression est toujours flou, (…) nous savons de mieux en mieux la traiter, mais de moins en moins ce que nous traitons. »

Enfin, en 1988 apparaît le fameux Prozac.

Ce trajet relatif à la dépression désormais pensée comme entité, détachée de tout contexte psychique, est le même que celui que vont connaître l’anxiété ou l’angoisse. On entend déjà parler à cette époque de « syndrome anxio-dépressif », une sorte de fourre-tout. Un mauvais esprit dirait ainsi que les humeurs ou les affects deviennent peu à peu des maladies mentales…

La depression, une ” faillite ” considérée comme une maladie

Depuis deux siècles, il y a un  « mythe du progrès », oubliant sans cesse son envers : le « mythe du déclin ».  Si le progrès est accordé au monde (surtout technologique), le déclin semble s’adresser lui de plus en plus à l’humain.

Ainsi, on a l’impression que, pour ce qui est de la conception de l’humain, l’on est passé d’une vision de l’être humain fragile et vulnérable face au monde ou face aux dieux, à une vision idéale de l’être humain comme surhomme, toujours performant et donc menacé de faillite. Celle-ci est désormais considérée comme une maladie.

Ce changement de la conception de l’humain va de pair avec un changement d’objectif médical. Auparavant, la santé était liée au «silence des organes ». Maintenant, le bien-être ne s’atteindrait que par une pharmacopée omnipotente dans la suppression des états d’âme ou des humeurs considérées comme des entraves.

Le “succès” foudroyant de la dépression a de quoi étonner, car à peine la notion inventée,”l’épidémie” est foudroyante… Est-ce donc une épidémie du mal ou du mot ?
En tous cas à la naissance de la psychiatrie au XIXème, le « mal » va devenir « maladie », recevant quelques précisions. Esquirol, en 1820, reprend le terme de « mélancolie » pour en faire :
– d’abord un délire partiel, monomaniaque,
– puis, une « douleur morale » ou « une passion triste » qui est le point de départ du délire général.

La depression en France

En France, on cherche les causes des maladies mentales dans des lésions neurologiques et non dans des altérations psychologiques. Pinel, Royer-Collard, Sémelaigne, Magnan s’en tiennent à des anomalies physiques ou biologiques des différents systèmes nerveux.

Cette définition de la mélancolie a laissé de côté les douleurs morales. Celles-ci sont définies en négatif par rapport à la folie. Leur gravité est moindre puisqu’il n’y a pas d’hallucinations et de délires. Ce sont néanmoins des pathologies, qui seront nommées : psychasthénie et neurasthénie.

Emil Kraepelin définit la « mélancolie » comme maladie, intégrée à la « folie maniaque-dépressive ». La phase dépressive de cette « psychose » étant désormais nommée « dépression » dans la huitième édition  du Compendium de Psychiatrie(1908-1915)

C’est seulement en 1967 que cette nouvelle nosologie apparaît en France, grâce à Henri Ey. Avec le travail de Freud sur les névroses, le phénomène dépressif devient un symptôme inclus dans une entité plus vaste : psychose ou névrose.

Il y a eu quelque chose entre la « neurasthénie » et la « dépression ». La neurasthénie sera peu à peu incluse dans le tableau clinique de la névrose, comme symptôme parmi d’autres. Mais, avec l’apparition de la notion de « névrose », le même phénomène est observable : pratiquement tout le monde sera névrosé. On n’a pas oublié les slogans du genre « tous névrosés », tout comme le « toutes les femmes sont hystériques » ou « tous les hommes sont des gamins. »

Le fait qu’une dénomination médicale change pose question :

Neurasthénie → Névrose → Dépression
Est-ce parce qu’on a réellement avancé dans la compréhension de la maladie qu’on lui a donné ce nouveau terme ?

Est-ce une évolution de la forme d’expression d’une maladie suivant l’évolution du contexte socioculturel, alors que le fond reste inchangé ?
Par exemple, la manifestation des symptômes hystériques à l’époque de Charcot ou de Freud a disparu, mais l’hystérie existe toujours !

Serait-ce une opération d’occultation de quelque chose ? Ce qui est observable :

  • elle éclate les grands ensembles de pathologies, créés peu à peu depuis deux siècles, en y substituant un trait unique selon une sorte de synecdoque > la partie pour le tout
  • elle élève un trait psychique qui comprendrait tous les autres. Effaçant ainsi les autres traits, le souci de causalité est obligé de se rabattre sur des éléments plus vagues, tant ils sont vastes, comme le « stress » ou le « substrat organique ou génétique »

et enfin, la notion de dépression désexualise le symptôme : nous voici enfin débarrassé de Freud… en retirant toute participation du sujet au symptôme.

Une fois que tout est rassemblé sous un primat (la dépression “unifiante”), il faut bien intégrer les échecs de la clinique et des traitements, et pour ce faire recommencer à introduire des différenciations dans le tableau clinique…

C’est ainsi que la clinique distingue à  nouveau deux catégories de dépression :

  • Les « dépressions endogènes » appartenant au cadre de la « maladie » maniaco-dépressive (notons que l’on ne parle plus de psychose) et qui dépendent des facteurs biologiques ou de l’hérédité
  • Les « dépressions exogènes », encore appelées « dépressions névrotiques » où la personnalité et l’environnement sont les plus déterminants : l’extérieur, la société, la famille, etc.

Et la dépression de l’enfant ?

L’adulte se forge une représentation particulière de l’enfance : elle est ou devrait être idéale comme un conte de fées. Tout y est rose ou bleu, elle serait un mélange de jeux, câlins et sucreries, de fêtes et d’amour, etc. Perdre son enfance deviendrait alors une raison de tomber dans le « mal-être », la dépression…

En tout cas, l’adulte semble refouler activement les solitudes, les cauchemars, les détresses, les phobies, les rages, bref, toutes les souffrances physiques et psychiques que lui-même a pourtant vécues enfant !

Bien sûr, l’adulte perçoit bien que, en ce moment, l’enfant est triste, sans appétit, ne joue plus et se renferme, mais enfin, il est calme… Cela n’a donc rien d’alarmant.

“L’enfant-idéal”

Comme si l’adulte refusait d’éprouver ou de simplement percevoir la souffrance d’un enfant, préférant maintenir la représentation de « l’enfant-idéal » contre cet autre versant, plus sombre et négatif, disons d’un enfant non-idéal, mais vivant, éprouvant… Car tout idéal, comme toute représentation, a son envers.

Et pourtant, si l’on dit de l’adulte qu’il est dépressif, malgré des signes similaires, l’on dira de l’enfant qu’il n’est « que » triste, une humeur passagère, sans doute ? De même accordera-t-on plus volontiers la dépression aux parents sans se poser la question de l’effet de celle-ci sur leur enfant.

Pour preuve la notion-même de dépression chez l’enfant n’a jamais eu beaucoup d’échos en clinique.  Le soignant est-il, lui aussi, pris dans ce refus de voir la mort ou le négatif au travail chez l’enfant? Et je dirais que c’est tant mieux. Les enfants sont assez psychiatrisés aujourd’hui. Leurs parents et l’école sont devenus avides de tests et de diagnostics inutiles puisque sans solutions, sans réponses sûres.

Il y aurait deux fois plus de femmes que d’hommes atteints par la dépression  
En France,  6 à 10% des hommes en souffrent contre 12 à 20% des femmes.

 

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  1. “L’humanité ne souffre “de dépression” que depuis 50 ans…”, c’est ce que me disait toujours mon grand-père : quand il était jeune il ne connaissait pas de dépressifs.

  2. Passionnant merci. J’ai l’étiquette de dépressif et tout y est déjà passé : psychiatre, qui vous pousse à bout mais de quoi je ne sais toujours pas, médocs qui engourdissent tout ce que j ai déjà du mal à faire sans ça, bref je me sens toujours quand même, pardon pour le mot “une grosse merde”. Ça me redonne de l’espoir de lire vos articles, j’ai du temps pour lire avec le confinement, alors je vais tout lire et faire le test que j ai vu.

    1. Avec plaisir Pierre ! La “merde” n’est pas dans votre tête ! Les choses s’accumulent sans votre consentement, nous ne sommes pas des ordinateurs. Votre cœur ne demande qu’à vous revoir fort et bien ancré. Nous allons le rassurer. Puis nous réengagerons votre cerveau, las de batailler. Nous allons faire tout cela avec le document maître numéro 1.

  3. Très instructif, merci Diane. La “modernité” aurait donc complétement disloqué notre nature humaine ? A-t-elle séparé nos corps de nos âmes, nos cœurs de nos esprits ? Difficile, en tous cas pour moi, de ne pas être décontenancé à la première lecture de cet article qui me font perdre d’un coup pas mal de repères…

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